Anaïd Demir
Dédicaces d'auteurs
Journaliste, critique d’art et commissaire d’exposition, Anaïd Demir écrit pour des catalogues d’art et a collaboré à de nombreuses publications dans la presse artistique (Le Journal des Arts, The Art Newspaper, Beaux-Arts Magazine, L’oeil…). Elle a également été journaliste pour Radio Nova et Direct 8. Elle est coauteure de l’unique monographie du cinéaste coréen Kim Ki-duk.
De 2001 à 2007, elle est chargée de l'art contemporain à la rédaction du Journal des Arts, ensuite elle assure la rédaction en chef de Be Contemporary (2007-2009).
Elle a, à ce jour, rédigé une dizaine de monographies de jeunes artistes et a été à plusieurs reprises commissaire d'exposition pour La Blanchisserie à Boulogne, en 1999 et 2005, et co-commissaire pour Global Tekno, La Beauté en Avignon. Elle a réalisé une douzaine de reportages télévisés faisant chacun le portrait artistique d'une grande ville du monde et assure des chroniques artistiques sur les ondes de Radio Nova.
Maison-mère
À travers le récit littéraire et poétique d’une famille française d’origine arménienne affleurent les questions d’immigration, de transmission, mais aussi de déterminisme social, ainsi que celles du choc culturel entre Orient et Occident, des rapports hommes-femmes, mais aussi les chrétiens d’Orient.
Ce récit sonne comme un retour à la matrice, aux origines, arméniennes ici, à l’enfance. Un retour à la « maison » au sens le plus symbolique du terme, au coeur d’une labyrinthique et étouffante demeure familiale dans laquelle la narratrice se voit contrainte d’emménager après un héritage. Un conglomérat d’espaces, de chambres, de corridors… dans lequel elle déambule, comme en apnée, au sein de visions qui la renvoient indéfiniment à son passé, essentiellement les années 80. Les pièces de la maison deviennent peu à peu comme les pièces d’un puzzle dont chaque morceau représente une part de son identité morcelée.
Qui sont les Arméniens, ce peuple encore relativement méconnu dont les racines remontent six siècles avant Jésus-Christ ? À travers des prénoms, des lieux, des chants et des danses, des coutumes ancestrales, des légendes du Caucase ou d’Anatolie peuplées de héros bibliques, de dieux et de déesses ou de simples troubadours nous apparaît tout un monde. Quant au génocide de ce peuple perpétré dans l’Empire ottoman en 1915, il est abordé d’un point de vue psychologique, comme le point de départ d’un chaos interne, déteignant sur toute une lignée à travers les âges.
Une intrigue, sous la forme d’une chasse au trésor aussi : il s’agit de retrouver une photographie et de renouer avec le passé pour mieux se projeter dans l’avenir.
Anaïd Demir
Critique d’art et commissaire d’exposition, Anaïd Demir écrit pour des catalogues d’art (Musée Picasso, Musée des Arts Décoratifs, Beaux-Arts de Paris, centres d’art…) et a contribué à de nombreux média (Le Journal des Arts, Art Newspaper, Beaux-Arts Magazine, Photo, L’Officiel Art, Jalouse, Nova Radio, Direct 8…).
Membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), elle organise régulièrement des expositions thématiques tout en participant à différents jury en école d’art ou pour des Prix.
Elle est également auteur de récits ancrés dans le champ de l’art comme Le dernier jour de Jean-Michel Basquiat (2010, Ed.Anabet), Joconde intime (Ed. Léo Scheer-Laureli, 2011) ou sa série Conversations post-mortem qui met en scène des artistes et personnages d’outre-tombe.
Maison-mère, son dernier roman vient de paraître aux Editions Plon (février 2022) alors que son prochain ouvrage, L’entrée des femmes à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris est en cours d’élaboration pour une parution en Septembre 2022. Par ailleurs, elle enseigne une « Histoire de l’art au féminin » et a dirigé un atelier d’écriture appliqué à la critique d’art à l’IESA-Arts & Culture à Paris.
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