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«La France et l’Arménie entretiennent une relation exceptionnelle, fondée sur les liens historiques de nos peuples et nourrie par un dialogue privilégié au niveau des gouvernements, des parlements, les collectivités territoriales mais aussi des sociétés civiles».
Quelles réalités recouvre cette affirmation adressée par Emmanuel Macron le 21 juin 2021 à Nikol Pachinian, premier ministre juste réélu ? Depuis près de 15 siècles la France et l’Arménie cultivent des liens étroits et divers qui ont forgé une relation privilégiée et historique. A l’heure où l’actualité géopolitique dans le Caucase menace l’Arménie, cette table-ronde questionnera les fondements de ces relations pluriséculaires qui expliquent la place de cœur qu’occupe la France chez les arméniens.
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Jean-Pierre Mahé, orientaliste, philologue, historien du Caucase, spécialiste des études arméniennes, suis d’abord des études de philosophie, de lettre classiques, des études latines, de langues orientales anciennes et obtient un diplôme d’arménien. Il enseigne dans de nombreux établissements et est membre de l’Académie nationale des sciences de la République d’Arménie. Il se tourne vers l’histoire des religions et les origines du christianisme pour ses recherches.
Historien, spécialiste de l’Arménie médiévale, Gérard Dédéyan est professeur d’histoire médiévale à l’université de Montpellier. Il est membre de l’Académie nationale des sciences de la République d’Arménie, membre associé du Collège de France, et également membre de l’Académie des sciences et des lettres de Montpellier. Ses études d’arménien classique lui confèrent le titre d’Arménologue.
Simon Abkarian est acteur et comédien français qui s’illustre à l’international, en travaillant à Los Angeles. A son retour en France il entre au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, puis fonde la compagnie Tera et obtient le Grand Prix de la meilleure création française par le Syndicat de la critique. En parallèle, il poursuit sa carrière dans le cinéma en travaillant en particulier avec Robert Guédiguian qui lui donne le rôle de Manouchian dans l’Affiche Ronge.
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Ce n’est qu’à l’âge de vingt ans qu’il commence le dessin en suivant des cours du soir. Il intègre la classe préparatoire de l’Atelier de Sèvres, à Paris puis rejoint l’École des Métiers du Cinéma d’Animation d’Angoulême dont il sort diplômé en 2013. En 2016, il commence la réalisation d’un court-métrage personnel, Voix des Soupirs, adapté du Livre de Lamentation de Saint Grégoire de Narek, recueil de poèmes mystiques du Xe siècle, que les Arméniens vénèrent comme un trésor ; ce court-métrage est sorti en 2019. Son travail « tente de retisser les liens entre réel et spirituel, entre l’Homme et ce qui le dépasse ». Premier Prix de Dessin Pierre David-Weill – Académie des Beaux - Arts 2020. Nouveau court-métrage en cours «Jehanne» (18min30s)
Lire la suiteGuillaume Toumanian
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Cet intérêt, lié au processus de reconnaissance du génocide des arméniens reste néanmoins très en marge. Cette table-ronde aura pour objet la présentation de quelques auteurs arménophiles.
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Écrivain sous de nombreux pseudonymes, comme Ian Manook, Patrick Manoukian est aussi journaliste et éditeur. En plus de ses études en droit européen, sciences politiques et journalisme, il y ajoute son expérience de globe trotteur qui le conduira à parcourir 40 000 km en autostop. Ce sont ces expériences multiples qui imprègnent ses œuvres.
Après avoir quitté les bancs de l’ENA, Henry Cuny fut, respectivement, conseiller et chef des services culturels en URSS ainsi qu’ambassadeur en Arménie et en Slovaquie. En 2004 il reçoit le grand prix de la Francophonie qui met à l’honneur les écrivains témoignant d’une expérience culturelle qui enrichit la langue française.
Ondine Khayat est une écrivaine reconnue qui a reçu le prix Henri Verneuil en 2007 pour son roman « Lucine », aujourd’hui elle a publié un peu plus d’une dizaine d’oeuvre. Elle s’implique dans de nombreux projets humanitaires où elle reçoit le soutien de huit ONG comme WWF, Terre des Hommes, AFXB, etc, et porte également la casquette de psycho-praticienne.
Auteur et éditeur, Jean Varoujan-Sirapian à d’abord étudier les sciences économiques et humaines à l’université américaine de Robert College. C’est en 1970 qu’il s’installe en France et s’implique durant 20 ans dans un studio de photographique dont il est à la tête. Aujourd’hui il se consacre à l’édition multimédia.
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Ses travaux portent principalement sur les édifices érigés à la période paléochrétienne et préarabe (IVe-VIIe siècle) et sur ceux bâtis sous la domination mongole (XIIIe-XIVe siècle). Outre de nombreuses études, il a publié Les Arts arméniens (1987) et a collaboré au catalogue Armenia sacra (Louvre, 2007). Parallèlement à ses travaux scientifiques, il a longtemps servi la diplomatie française en qualité de conseiller culturel en Europe orientale, avant de reintégrer l’université. Jusqu’en 2020, il était responsable du département d’études arméniennes à l’Université d’Aix-en-Provence et membre du Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée.
Lire la suiteAnimée par Patrick Donabédian
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Ses travaux portent principalement sur les édifices érigés à la période paléochrétienne et préarabe (IVe-VIIe siècle) et sur ceux bâtis sous la domination mongole (XIIIe-XIVe siècle). Outre de nombreuses études, il a publié Les Arts arméniens (1987) et a collaboré au catalogue Armenia sacra (Louvre, 2007). Parallèlement à ses travaux scientifiques, il a longtemps servi la diplomatie française en qualité de conseiller culturel en Europe orientale, avant de reintégrer l’université. Jusqu’en 2020, il était responsable du département d’études arméniennes à l’Université d’Aix-en-Provence et membre du Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée.
Lire la suiteAnimée par Patrick Donabédian
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Ses deux parents sont physiciens. Elle souhaite devenir artiste. Elle est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Erevan. En 1997, à l’âge de 23 ans, elle quitte l’Arménie, pour parcourir l’Europe. Elle poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts d’Amsterdam, à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Amsterdam et à l’École du Fresnoy. Depuis 2015, elle enseigne le cinéma et la vidéo à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. Depuis 2003, elle réalise des courts et moyens métrages. En 2018, elle tourne son premier long métrage Si le vent tombe. Cette fiction traite de la situation politique de la province arménienne du Haut-Karabakh. Elle a côtoyé les deux artistes Tigran Sahakyan et Arman Vahanyan à l’Académie des Beaux-Arts lorsqu’ils étaient étudiants à la fin des années 90 à Erevan en Arménie post soviétique.
Lire la suiteGuillaume Toumanian
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Les intervenants de cette table-ronde s’attacheront à révéler les visages multiples de la diaspora arménienne.
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Maxime Yévadian est un historien spécialisé sur l’Arménie médiévale et la christianisation de l’Arménie. Il agrémente ses recherches de voyage d’études sur le territoire Arménien et en participant à des congrès scientifiques. Il est membre de l’Association International d’Etudes Arméniennes à Genève et enseigne actuellement à l’université Catholique de Lyon et à Lyon II.
Titulaire d’un master en politique comparée spécialité Monde Musulman et d’une licence d’arabe, il étudie la question turkème en Irak, les relations turco-irakiennes et les minorités en Syrie et au Liban. Il collabore ensuite pour les revues Moyen-Orient, Carto, et France Arménie en tant que journaliste. Il s’illustre en tant qu’auteur en ayant plubié par exemple un recueil de poésie.
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Né en 1955 à Erevan, il y passe ses quinze premières années avant de rentrer en France. S’il se tourne vers la réalisation et expérimente différentes formes, c’est d’abord avec le besoin pressant de sauvegarder ce qui est en train de disparaître : la mémoire du génocide arménien qu’il collecte et livre sur tous les modes possibles, comique et absurde dans Bonjour Monsieur, Au-revoir Madame, M’sieurs-dames, ou plus sombre dans Ligne de vie. Son œuvre foisonnante, intuitive et lyrique est marquée par ce délicat équilibre entre son héritage familial, sa culture caucasienne, russe et occidentale.
Lire la suiteAnimée par Serge Avédikian
crédit photo : © Pexels - Anna Romanova
Comment ce peuple à l’histoire plurimillénaire a-t-il été exterminé ? Quelle fût la position de la France face à cette tragédie et quelles traces de cette douloureuse histoire persistent aujourd’hui ?
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Claude Mutafian est un maître de conférences en mathématiques et docteur en histoire, français à l’université, qui a enseigné à Princeton, La Havane, Mexico, et Erevan. C’est un ancien élève de l’École Normale Supérieure. Il écrit des articles, des livres sur l’opéra, l’histoire et la culture arménienne. Le lendemain du séisme de 1988, il se rend en Arménie en tant que responsable de SOS-Arménie-Croix Bleue des Arméniens de France.
Raymond Kévorkian est le conservateur de la bibliothèque Nubar, institution culturelle et scientifique de la diaspora arménienne, située à Paris, il est aussi à la direction de la revue d’Histoire arménienne contemporaine. Il est mandaté en 1993 par le président arménien Levon Ter Petrossian pour fonder le Fonds Arménien de France, se voulant être le prolongement de SOS Arménie. Il écrit de nombreux livres sur l’histoire de l’Arménie.
Pinar Selek est une sociologue, militante féministe et antimilitariste, et écrivaine turque. Ses travaux et ses combats la poussent à se rendre sur le terrain, comme la publication du mémoire de son diplôme d’université approfondie qui la conduise sur la rue Ulkër à Istanbul pour mieux connaître les exclus de la République turque. Exilée en France, elle obtient la nationalité Française en 2017 où elle poursuit son militantisme.
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Pour évoquer et honorer cette mémoire combattante, Le Ministère des Armées et l’Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre s’associent au festival Yeraz pour proposer cette table ronde mémorielle qui abordera les grandes pages de cette histoire commune : l’amiral Louis Dartige du Fournet et l’épisode du Mont Moïse, les engagés de 14-18, la Légion d’Orient, les résistants et la figure illustre de Missak Manouchian...
Lire la suiteBenjamin Foissey, chef du département mémoire et citoyenneté - ONACVG
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En partenariat avec le Ministère des Armées et l’Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre
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Cette table ronde donnera la parole à des personnalités qui se sont rendues sur place pendant cette guerre des 44 jours et qui partageront leurs perceptions sur cette région, les causes de ce conflit armé, les réalités de ce drame humanitaire et ses conséquences sur la souveraineté de l’Arménie dans le Caucase.
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Jean Christophe Buisson rentre en 1994 au Figaro Magazine comme grand reporter, pour devenir en 2008, rédacteur en chef du service Culture. En 2015, il accède au poste de directeur adjoint de la rédaction. Il est spécialiste des Balkans. Depuis l’automne 2020, il s’est particulièrement impliqué dans la couverture médiatique de la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Petit-fils de rescapés du génocide arménien, Antoine Agoudjian découvre la photographie aux États-Unis. En 1988, après le tremblement de terre, il se rend deux ans en Arménie comme logisticien et interprète, il y prend ses premières images qu’il publie à son retour en France. En 2011 il est le premier photographe depuis le génocide de 1915 à avoir exposé dans une galerie sur le thème de la mémoire arménienne à Istanbul. Il accompagne pendant un mois des soldats irakiens en première ligne face à Daech en 2017.
La République d’Arstakh en France est représentée depuis 2003 par Hovhannès Guévokian. Il a fait ses études à l’Université d’État d’Erevan en Arménie, études qu’il a ensuite poursuivies en France à l’université de Panthéon Assas en sciences politiques et de Relations internationales. En 1998, il a été titularisé au Ministère des Affaires Étrangères de la République d’Artsakh avant sa prise de fonctions comme représentant de la République en France.
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Comment ce pays à la culture universelle et à l’histoire meurtrie peut-il sortir de cette situation inquiétante et quel rôle peut jouer la France au sein du groupe de Minsk ?
Des dédicaces sont prévues à l'issue des tables rondes.
Antoine Bordier
Gaïdz Minassian est journaliste au Monde et enseignant à Sciences Po Paris en relations internationales. Auteur de plusieurs ouvrages sur les questions internationales, dont "Les sentiers de la victoire : peut-on encore gagner une guerre ?" (Passés composés, 2020).
Georges Képénékian ancien chirurgien-urologue, est fortement engagé dans la reconnaissance du génocide arménien, il est un ancien membre du conseil de la fondation Léa et Napoléon Bullukian de Lyon. Il a été adjoint à la culture, puis premier adjoint au maire de la ville de Lyon. Il est candidat à la mairie de Lyon pour les élections municipales de 2020 à la tête d’une liste qu’il présente comme indépendante.
Professeur agrégé de philosophie, François-Xavier Bellamy est depuis 2019 député au Parlement européen, où il préside la délégation française du groupe PPE. Membre du Groupe d’amitié entre le Parlement européen et l’Arménie, il est intervenu à plusieurs reprises au sein de l’hémicycle pour alerter sur ce qui se jouait au moment de l’agression contre le Haut-Karabakh. L'an dernier, il a mobilisé plus de 120 parlementaires de tous groupes politiques pour appeler la Commission et le Conseil européens à peser dans les négociations pour la libération des prisonniers de guerre arméniens, et a œuvré depuis au sein du Parlement européen afin que des résolutions soient adoptées à ce sujet et au sujet de la destruction du patrimoine arménien au Haut-Karabakh. Il s’est rendu en Arménie en avril 2021, pour une série de rencontres politiques et diplomatiques, défendant un renforcement des liens entre l’Europe et l’Arménie.
Michel Marian est issu d'une famille arménienne et chrétienne. Il est agrégé de philosophie et enseigne à Sciences Po Paris. Une partie de sa famille a été tuée durant le génocide de 1915 ce qui l’a conduit à publier de nombreux articles sur les questions arméniennes dans la revue Esprit et le magazine Nouvelles d'Arménie.
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Entre 2002 et 2006, les autorités azerbaïdjanaises ont détruit les trois mille khatchkars du cimetière chrétien arménien de Djoulfa. Depuis la fin septembre 2020 l’Azerbaïdjan a lancé une offensive à grande échelle contre le Haut-Karabagh avec la participation de la Turquie, responsable du génocide des Arméniens de 1915. Pascal Convert a réalisé des empreintes des très rares khatchkars exposés à Paris en 2019 « Arménie, les Temps du sacré »
Lire la suiteGuillaume Toumanian
