Il s'agit d'un triptyque iconographique dans lequel les auteurs explorent la destruction de la civilisation arménienne de l'Empire ottoman en 1915, révèlent le combat pour la justice mené par les démocrates turcs, et illustrent le rêve interdit d'une nation déracinée. Cette exposition est aussi un hommage aux victimes sans sépulture, une ligne de vie tendue entre un passé nié et un avenir à inventer.
Première partie - CHARNIERS DE PIERRES : Le génocide des Arméniens se caractérise par la destruction d’une Nation et de sa civilisation dans son berceau géographique. Avant 1915, on recensait plus de 2350 églises, monastères et monuments arméniens dans les provinces orientales de l'Empire. Ils ont presque tous été détruits, confisqués, dégradés. Il n’en reste bien souvent que des « charniers de pierres ».
Deuxième partie - ISTANBUL COMPASSION : Malgré le négationnisme d'État, des milliers de personnes ont commémoré le 24 avril 2015, à Istanbul, le centenaire du génocide des Arméniens, des Syriaques et des Chaldéens. Qui aurait pu imaginer voir et entendre des Turcs, des Kurdes, des Syriaques, des Alévis et des Arméniens du monde entier, revendiquer ensemble haut et fort la vérité et la justice.
Troisième partie - LE CHEMIN DE GUIRAGOS : Depuis l'anéantissement des Arméniens, le sud-est de la Turquie est surtout peuplé de Kurdes qui comptent dans leur ascendance des milliers d’arméniennes kidnappées.
Cent ans après le génocide, Pascal Maguesyan a accompli une marche dans le sillon de l’histoire, là où les Arméniens, les Syriaques et les Chaldéens ont été exterminés. Dans son cheminement, Pascal a été rejoint par son ami Jacques Avakian, tels des pèlerins en quête d'avenir. C'est le chemin de Guiragos.
Vernissage en attente de date